En abordant le concept de logique combinatoire avec l'algèbre de Boole comme outil mathématique nous étudions les principales combinaisons logiques souvent utilisées à des fins techniques.
Les différentes fonctions logiques de base sont décrites sous cinq formes :
Les différentes fonctions logiques de base sont décrites sous cinq formes :
- une représentation logique : symbole logique,
- une représentation arithmétique : table de vérité,
- une représentation algébrique ou canonique : équation de l'algèbre de Boole,
- une représentation temporelle : chronogramme,
- une représentation électrique : schéma développé à contacts.
De nombreux tableaux et petits schémas accompagnent chaque chapitres. Les propriétés de l'algèbre de Boole (associativité, commutativité...), les lois de DE MORGAN, sans oublier les diagrammes de Karnaugh, nous permettrons de résoudre les problèmes de logique combinatoire et d'étudier les différentes solutions combinatoires et technologiques.
Variable logique
George Boole, mathématicien, logicien et un peu philosophe est né le 2 novembre 1815 à Lincoln, dans le Lincolnshire (Angleterre).
C'est le père fondateur de la logique moderne. En 1854 il réussi là où Leibniz avait échoué : allier en un même langage mathématiques et symbolisme.
Le but : traduire des idées et des concepts en équations, leur appliquer certaines lois et retraduire le résultat en termes logiques.
Pour cela, il crée une algèbre binaire n'acceptant que deux valeurs numériques : 0 et 1.
L'algèbre booléenne ou algèbre de BOOLE était née.
Les travaux théoriques de Boole, trouveront des applications primordiales dans des domaines aussi divers que les systèmes informatiques, les circuits électriques et téléphoniques, l'automatisme...
C'est le père fondateur de la logique moderne. En 1854 il réussi là où Leibniz avait échoué : allier en un même langage mathématiques et symbolisme.
Le but : traduire des idées et des concepts en équations, leur appliquer certaines lois et retraduire le résultat en termes logiques.
Pour cela, il crée une algèbre binaire n'acceptant que deux valeurs numériques : 0 et 1.
L'algèbre booléenne ou algèbre de BOOLE était née.
Les travaux théoriques de Boole, trouveront des applications primordiales dans des domaines aussi divers que les systèmes informatiques, les circuits électriques et téléphoniques, l'automatisme...
Notions de base
De nombreux dispositifs électronique, électromécanique, (mécanique, électrique, pneumatique, etc...) fonctionnement en TOUT ou RIEN.
Ceci sous-entend qu'ils peuvent prendre 2 états.
Exemple :
Ceci sous-entend qu'ils peuvent prendre 2 états.
Exemple :
- arrêt marche
- ouvert fermé
- enclenché déclenché
- avant arrière
- vrai faux
- conduction blocage
Pour ces raisons, il est beaucoup plus avantageux d'employer un système mathématique n'utilisant que 2 valeurs numériques (exemple O ou 1) pour étudier les conditions de fonctionnement de ces dispositifs.
C'est le système BINAIRE
L'ensemble des règles mathématiques qui pourront être utilisées avec des variables ne pouvant prendre que 2 valeurs possibles représente :
"L'ALGÈBRE DE BOOLE"
C'est le système BINAIRE
L'ensemble des règles mathématiques qui pourront être utilisées avec des variables ne pouvant prendre que 2 valeurs possibles représente :
"L'ALGÈBRE DE BOOLE"
Notion de variable binaire
La variable logique est une grandeur qui peut prendre 2 valeurs qui sont repérées habituellement 0 ou 1.
Cette variable est dite binaire et se note par une lettre comme en algèbre.
Exemple : a b x
Physiquement, cette variable peut correspondre à l'un des dispositifs cités ci-dessus dont les 2 états représentent les 2 valeurs possibles que peut prendre cette variable.
Cette variable est dite binaire et se note par une lettre comme en algèbre.
Exemple : a b x
Physiquement, cette variable peut correspondre à l'un des dispositifs cités ci-dessus dont les 2 états représentent les 2 valeurs possibles que peut prendre cette variable.
D'une façon générale, ces 2 états sont repérés H et L et on attribue
à l'état H (high) la valeur 1
à l'état L (low) la valeur 0
On trouvera parfois cette notation du zéro : Ø pour éviter la confusion avec la lettre O.
La variable binaire est aussi appelée variable booléenne.
à l'état H (high) la valeur 1
à l'état L (low) la valeur 0
On trouvera parfois cette notation du zéro : Ø pour éviter la confusion avec la lettre O.
La variable binaire est aussi appelée variable booléenne.
Notion de fonction logique
Une fonction logique est le résultat de la combinaison (logique combinatoire) d'une ou plusieurs variables logiques reliées entre elles par des opérations mathématiques BOOLEENNES bien définies :
la valeur résultante de cette fonction dépend de la valeur des variables logiques, mais de toute façon cette résultante ne peut être que O ou 1.
Une fonction logique possède donc une ou des variables logiques d'entrée et unevariable logique de sortie.
Cette fonction logique se note par une lettre comme en algèbre.
Exemple :
la valeur résultante de cette fonction dépend de la valeur des variables logiques, mais de toute façon cette résultante ne peut être que O ou 1.
Une fonction logique possède donc une ou des variables logiques d'entrée et unevariable logique de sortie.
Cette fonction logique se note par une lettre comme en algèbre.
Exemple :
- A G Y
- B F X
Notion de logique combinatoire
La logique combinatoire, à l'aide de fonctions logiques, permet la construction d'un système combinatoire.
Un système est dit combinatoire quand il est de type boucle ouverte, c'est à dire qu'aucune des sorties n'est bouclée en tant qu'entrée.
A chaque combinaison d'entrée correspond une seule sortie. Les systèmes combinatoires sont les plus simples et peuvent se représenter par une table de vérité indiquant pour chaque état d'entrée quel est l'état de sortie correspondant.
Un système est dit combinatoire quand il est de type boucle ouverte, c'est à dire qu'aucune des sorties n'est bouclée en tant qu'entrée.
A chaque combinaison d'entrée correspond une seule sortie. Les systèmes combinatoires sont les plus simples et peuvent se représenter par une table de vérité indiquant pour chaque état d'entrée quel est l'état de sortie correspondant.
Exercice :
Faire correspondre, par des flèches, les termes de gauche avec les termes de droite :
Faire correspondre, par des flèches, les termes de gauche avec les termes de droite :
Fonctions logiques
Du fait qu'une variable logique ne peut prendre que 2 valeurs (0 ou 1), le nombre de fonctions s'en trouve limité.
Fonction à 1 variable logique
Représentons cette variable par un commutateur-inverseur appelé "a"
En position L, nous lui attribuons la valeur 0
En position H, nous lui attribuons la valeur 1
Pour chacun des schémas suivants, donner l'état du voyant V (fonction) en prenant
V = 1 si le voyant est allumé
V = 0 si le voyant est éteint
Ce qui nous donne le tableau de synthèse suivant :
Il n'y a pas d'autres combinaisons possibles.
En position L, nous lui attribuons la valeur 0
En position H, nous lui attribuons la valeur 1
Pour chacun des schémas suivants, donner l'état du voyant V (fonction) en prenant
V = 1 si le voyant est allumé
V = 0 si le voyant est éteint
Ce qui nous donne le tableau de synthèse suivant :
Il n'y a pas d'autres combinaisons possibles.
Fonction à 2 variables logiques
Soit a et b les variables logiques pouvant être représentées par 2 commutateur-inverseurs indépendants.
En considérant tout d'abord ces 2 commutateurs ensemble, les
4 combinaisons possibles de commutation sont :
Remplaçons :
la position L par la valeur 0,
la position H par la valeur 1.
Nous obtenons le tableau suivant :
En considérant tout d'abord ces 2 commutateurs ensemble, les
4 combinaisons possibles de commutation sont :
Remplaçons :
la position L par la valeur 0,
la position H par la valeur 1.
Nous obtenons le tableau suivant :
Examinons maintenant les différentes fonctions possibles que nous pouvons obtenir à partir de ces 2 variables.
Les différentes façons de brancher ces 2 commutateurs pour allumer un voyant V conduisent au tableau suivant :
(valeur 0 si éteint)
(valeur 1 si allumé)
Remarque : chacune des 16 fonctions (V0 ---> V15) prend une valeur qui dépend de la combinaison choisie parmi les 4 des variables a b.
Les différentes façons de brancher ces 2 commutateurs pour allumer un voyant V conduisent au tableau suivant :
(valeur 0 si éteint)
(valeur 1 si allumé)
Remarque : chacune des 16 fonctions (V0 ---> V15) prend une valeur qui dépend de la combinaison choisie parmi les 4 des variables a b.
Commentons les différentes fonctions suivantes :
V0 : Le voyant est toujours à : 0 } Quelle que soit la position
V15 : Le voyant est toujours à : 1 } des interrupteurs a et b
V1 Le voyant est allumé si a et b sont en position : 1
V8 Le voyant est allumé si a et b sont en position : 0
V3 Le voyant est allumé si b est en position : 1
indépendant de la position de a
V5 Le voyant est allumé si a est en position : 1
indépendant de la position de b
V0 : Le voyant est toujours à : 0 } Quelle que soit la position
V15 : Le voyant est toujours à : 1 } des interrupteurs a et b
V1 Le voyant est allumé si a et b sont en position : 1
V8 Le voyant est allumé si a et b sont en position : 0
V3 Le voyant est allumé si b est en position : 1
indépendant de la position de a
V5 Le voyant est allumé si a est en position : 1
indépendant de la position de b
V7 Le voyant est allumé si
- a est en position : 1
- ou b est en position : 1
- ou (a et b) sont en position : 1
V9 : le voyant est allumé si
- a et b sont à : 1
- ou a et b sont à : 0
- mais pas si a ≠ b en même temps
V6 : le voyant est allumé si
- a est à : 1
- ou b est à :1
- mais pas si a = b en même temps
Fonction à n variables logiques
En examinant les deux cas précédents, nous obtenons :
pour 1 variable ----> 2 combinaisons ---> 4 fonctions
pour 2 variables ---> 4 combinaisons ---> 16 fonctions
Ainsi pour n variable ----> 2n combinaisons ---> 2(2n) fonctions
Exemples :
3 variables ---> 8 combinaisons ---> 256 fonctions
4 variables ---> 16 combinaisons ---> 65 536 fonctions
pour 1 variable ----> 2 combinaisons ---> 4 fonctions
pour 2 variables ---> 4 combinaisons ---> 16 fonctions
Ainsi pour n variable ----> 2n combinaisons ---> 2(2n) fonctions
Exemples :
3 variables ---> 8 combinaisons ---> 256 fonctions
4 variables ---> 16 combinaisons ---> 65 536 fonctions
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